T’as les idées bien arrêtées, tu sais ce que tu veux et on pourrait même te qualifier de têtu par moment. T’apprécies pas qu’on puisse se mettre dans ton chemin, qu’on t’empêche d’avancer comme t’aimerais le faire. Surtout qu’au fond, t’es pas vraiment quelqu’un de très compliqué. T’as pas énormément de préférences, tu prends les choses comme elles viennent, jusqu’à en devenir parfois fade toi-même. Si la présence d’autrui ne te dérange pas spécialement, t’aimes moins devoir parler et converser. T’es pas doué pour trouver des sujets intéressants, pire encore t’intéresser aux gens et retenir ce qui pourrait les intéresser. T’aurais bien aimé dire que t’es plus doué avec les gestes, mais c’est totalement faux. C’est peut-être même encore pire. Si t’es rustre dans ta manière de parler, de te tenir, c’est encore pire dans tes gestes. Tu ne cherches pas à les contrôler. Tu devrais, sans doute, ça pourrait t’attirer moins de problèmes, mais au fond, tu t’en fiches pas mal. T’aimes bien trop la violence que pour t’en passer et t’en priver. T’en as besoin pour continuer à vivre normalement et te sentir bien. C’est ta manière de te défouler, ta manière de t’exprimer, de te différencier.  

T’es le dernier de la famille, une place que tu n’as jamais regrettée ou adorée non plus. Ton frère aîné, t’as jamais pu le considérer comme un modèle, ce n’est pas faute d’avoir essayé. On ne pouvait pas dire que vous aviez une bonne entente familiale, t’avais même l’impression que c’était l’inverse. Il t’arrivait d’être proche de ta mère à quelques reprises, mais jamais très longtemps. À ton arrivée à Poudlard, t’as été réparti à Serpentard, une maison qui, t’en avais été sûr, aurait pu te pousser à donner du meilleur de toi-même. T’étais un élève plutôt doué, plus passionné par ses études qu’autre chose. Ta scolarité aurait pu bien se passer, s’il n’y avait pas eu cette rivalité constante entre ton frère et toi. Il n’avait pas apprécié que tu puisses avoir des meilleures notes que les siennes à l’époque, que l’attention de tes parents puisse se porter plus sur toi que sur lui. Fallait dire que tu l’avais toujours détesté pour ces mêmes raisons, alors tu ne pouvais pas l’en blâmer ou faire semblant de ne pas comprendre. Il était plus grand, plus fort que toi, t’avais pas osé faire autre chose que de prendre ses menaces en compte et de faire profil bas. Des années que tu préférerais oublier, où t’as perdu le peu d’estime de toi que tu pouvais détenir. T’as changé sans t’en rendre compte, à défaut de ne plus pouvoir te tourner vers tes études, t’as eu l’occasion de te tourner vers le Quidditch, trouvant une place de batteur lors de ta quatrième année. Un endroit où t’avais pu te défouler, où t’avais pu exprimer ta rancœur, aussi.  T’as eu plus de mal à trouver une voie qui te plaisait dans tes études supérieures. Simplement parce que depuis le temps, t’avais totalement décroché des études. Ta seule motivation était de pouvoir prendre ton indépendance une fois que t’aurais trouvé un travail, t’éloigner de ces gens que tu considérais de plus en plus comme des étrangers. Hormis Thomas, ton frère que tu pouvais de moins en moins voir, supporter. Jusqu’à la goutte de trop. Tu ne savais pas depuis quand t’avais pu devenir aussi violent, adopter des réflexes aussi violents, mais le résultat était là ; un corps que t’avais fait passer pour un accident. Un frère que tu n’as jamais pleuré et que tu doutes fortement avoir envie de pleurer un jour. T’as fini par trouver une place à la commission d’examen des créatures dangereuses, où tu travailles encore aujourd’hui. T’as intégré les Mangemorts de ton plein gré, non pas pour défendre spécialement leurs idéaux, mais pour ton propre intérêt, pouvoir tuer et t’acharner sur des gens en toute impunité.

• T’as tendance à ronger tes ongles sans raison particulière.
• T’es rapidement agacé par toute sorte de bruit, encore plus les parasites, qui peuvent être répétitifs.
• Tu fixes trop souvent et trop longtemps les gens, même quand tu ne leur parle pas spécialement.
• T’as un besoin constent d’avoir le dessus dans n’importe quelle situation.
• Si t’aimes la tranquillité, t’aimes tout autant provoquer quand tu te fais trop chier et mettre un peu plus d’action.
• T’as commencé à fumer dans ton adolescence, t’as jamais songé à arrêter alors que l’odeur parvient à t’écœurer de temps à autre.